SEQ et BPI: Circulez, il n’y a rien à voir !
BPIFrance occulte ses responsabilités dans le soutien de le gestion désastreuse de P. Lebard et se défile en oubliant d’évoquer ses solides garanties !
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BPIFrance occulte ses responsabilités dans le soutien de le gestion désastreuse de P. Lebard et se défile en oubliant d’évoquer ses solides garanties !
Lorsque l'Etat soutient les entreprises en difficulté, il devrait imposer en contrepartie aux dirigeants un plafonnement de leurs rémunérations. Pourquoi Pascal Lebard doit-il gagner plus que le Premier ministre alors qu'il a contribué à la ruine des sociétés qu'il dirige ? Pourquoi un plan de départ de plusieurs millions d'euros ? L'état et la Justice en France sont trop conciliants envers les dirigeants qui ruinent les actionnaires et les salariés de leurs entreprises...
La COFEPP a obtenu les accords conditionnels à son projet. Avec l’accord de l’Autorité de la Concurrence française le 28 février après celle de la Pologne et celle de l’AMF, la COFEPP peut désormais mettre en œuvre son plan. Les cessions exigées sont très limitées : la marque Porto Pitters chez MBWS et la marque de tequila, TISCAZ de la COFEPP...
La politique de restructuration industrielle menée par l'Etat – via le CIRI et BPI France Participations – n'a nul besoin d'être assumée par d'autres que l'Etat lui-même. C'est pourtant ce qu'assument en grande partie et contre leur gré les actionnaires de Sequana, et maintenant d'Antalis, depuis l'entrée au capital de Bpifrance Participations (ex FSI) en 2012, alors même que celle-ci est actionnaire minoritaire des deux structures...
M. Christian Jacob : Monsieur le Premier ministre, à Jouy-sur-Morin, en Seine-et-Marne, nous assistons à la mort programmée d’une filière industrielle française. Arjowiggins Security était, jusqu’à une période récente, un leader mondial et une référence ; ses ouvriers possèdent un savoir-faire et une technicité reconnus dans le monde entier. L’État, via BpiFrance, la Banque publique d’investissement, a injecté, tenez-vous bien, 250 millions d’euros, depuis cinq ans, dans l’entreprise Sequana...
Le président de l’ASAMIS a donné une interview au journal Le Parisien Seine et Marne publiée le 11 février et le surlendemain de la publication, le Premier ministre a été interpellé sur cette situation. Des salariés ont appelé l’ASAMIS en désespoir de cause en signalant que le Directeur de l’usine de Jouy-sur-Morin et le DRH sont partis du jour au lendemain sans les avertir de la fermeture de l’usine, rôle qui est revenu aux gendarmes. Comment cette démission de responsabilité en chaîne ne peut-elle provoquer l’indignation et la colère ?
Deux faits récents sont à rapprocher : le jugement de la Haute Cour de Justice de Londres et la hausse, ce jour, de plus de 15 % des cours d'Antalis
On ne peut pas plaire à tout le monde quand il s'agit de prendre une décision. Nous vous rappelons que l'ADAM (association de Mme Colette Neuville) mandatée par l’ASAMIS et les principaux fonds minoritaires, a négocié pour vous une dilution moins importante que celle proposée par la COFEPP pour l'augmentation de capital rendue nécessaire. Il était clair que la situation de MBWS est si dégradée sur le plan trésorerie que les fonds dégagés par la solution alternative seraient nettement insuffisants.
Mme Colette Neuville, mandatée par divers investisseurs et l’ASAMIS, a obtenu une amélioration sensible de la proposition de COFEPP sur la durée des BSA (plus susceptibles de revenir dans la monnaie) et sur la limitation de l’exercice des BSA de la COFEPP.
Daniel Pichot, Président de l'Asamis, apporte des précisions concernant l'article publié ce matin...