Cher actionnaire,
En réponse au communiqué de SEQUANA sur la Décision de la High Court of Justice de Londres du 10 février 2017, l'ASAMIS a envoyé un courriel à 13h08 ce jour à M. Pascal Lebard et son assistante, copie à Sylvie Noque.
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Cher Monsieur,
Nouvellement créée, l'Association des Actionnaires Minoritaires de SEQUANA (ASAMIS / Journal Officiel) compte à ce jour 221 actionnaires adhérents et regroupe 7.18% du capital de SEQUANA.
La part de capital issue du regroupement des actionnaires est à titre indicatif, dans l'attente de la délégation des droits de vote à l'ASAMIS, qui s’acquittera, à ce moment précis, des déclarations de franchissement de seuil de 0.5% de participation comme le
demandent les statuts de SEQUANA.
Nous souhaiterions vous rencontrer afin de nous présenter. Dans l'attente de cette rencontre et au regard du caractère urgent généré par votre dernier communiqué, nous aimerions obtenir des réponses aux questions suivantes :
- Avez-vous l’intention de suspendre la cotation de SEQUANA dans l’attente d’un communiqué de votre part ?
- Si aucune suspension n'est prévue, SEQUANA pourrait-il saisir l’opportunité d'une probable décote de son action pour exécuter un programme de rachat d’actions en fonction de la trésorerie ? Cela permettrait de créer un plan de stock options pour la Direction, activable sur des objectifs clairs d’EBE et de Résultat Net, afin d’aligner vos intérêts avec ceux des actionnaires et par la même occasion d'envoyer au marché un premier signal de confiance.
- Vous indiquez que "la décision rendue par la High Court of Justice n’a d’effet qu’à l’égard de Sequana et ne crée pas d’engagement direct vis-à-vis de ses filiales Arjowiggins et Antalis". Ces propos ont-ils été tenus par la Juge Rose ?
- Si oui, envisagez-vous de réaliser une ou plusieurs opérations de scission afin de protéger une partie du capital des actionnaires ?
Je vous remercie par avance de votre retour et vous prie d'agréer, Cher Monsieur, l'expression de mes respectueuses salutations.
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Nous tenons à rappeler que le risque BAT date de 2013 et que celui-ci a été réduit par rapport aux 578 millions demandés. La condamnation peut également être annulée par la cour d'appel dans 15 à 18 mois. La seule déception est que cette affaire pesant sur SEQUANA, qui n'a pas la même puissance financière que BAT Industries, est partie pour durer.
Pascal Lebard, dans un entretien téléphonique avec Les Echos, insiste sur le fait que l'appel étant suspensif, le groupe "n'a rien à payer aujourd'hui".
Il est également indiqué dans l'article des Echos, qu' "après avoir réalisé plusieurs cessions d'actifs ces deux dernières années, il doit décider du sort de sa division dédiée au papier pour billets de banque d'ici à la fin du premier semestre."
N'oubliez pas que SEQUANA avait annoncé avoir retardé de 6 mois les conclusions de la revue stratégique de la division Sécurité d'Arjowiggins, qui devraient donc finalement être annoncées d'ici la fin du premier semestre 2017. Nous penchons pour une cession de cette filiale, qui pourrait en partie couvrir le risque BAT. Est-ce l'objet du prochain communiqué ? Nous verrons bien.
Notre prochaine étape sera d'obtenir une rencontre avec IMPALA afin de trouver des points de convergence, sonder leur point de vue, et leur suggérer l'idée d'une transition en nommant Hervé Poncin à la tête du groupe et en détachant, sous contrat de consultant, Pascal Lebard pour s'occuper du procès BAT. L'ASAMIS vous tiendra au courant de l'évolution du dossier.
Cordialement,
L'équipe de l'ASAMIS