Par courrier du 28 février 2020, l'AMF a accusé réception de notre courrier du 22 janvier 2020.
Ce courrier est d'autant plus d'actualité que nos observations ont perduré depuis.
Encore ce jour, alors que l'on cote 0.457 € (+ 7.27 %) à seulement 15 minutes de la clôture, un vendeur - toujours le même ? - vient coter 0.42 € (- 1.41 %) au fixing de clôture, soit un écart de presque 10 % entre les deux cotations avec seulement 500 € vendus !
Hervé Ponçin, Directeur Général d'Antalis, semble persister à penser que l'évolution des cours d'Antalis relève d'un processus normal de marché.
Est-ce à dire qu'un effondrement des cours de 86 % depuis l'introduction - remarquable performance en deux ans et demi - doit être considéré comme normal ?
Est-ce à dire qu'une valorisation de la société à hauteur du tiers de ses fonds propres (arrêtés au 30.06.2019) doit être considérée comme normale ?
Hervé Ponçin déclarait à Boursier.com, le 12.06.2017, "L'introduction doit permettre de cristalliser la valeur d'Antalis au sein du portefeuille de Sequana".
Depuis, Sequana a été mise en liquidation judiciaire, Pascal Lebard - dirigeant "indispensable" - a conservé son poste de Chairman d'Antalis et la valorisation d'Antalis est tombée à 30 M€ - contre 213 M€ à l'introduction -.
Tout ceci dans un silence assourdissant.
Quoi de plus normal ?!
Souhaitons que l'AMF s'intéresse effectivement de près au marché d'Antalis depuis, a minima, l'annonce de la recomposition de son capital.
L'ASAMIS s'étonne, en effet, que, alors qu'approche l'issue d'une recomposition du capital qui pourrait inclure une conversion de créances en actions, la valorisation de la société soit tombée, fort opportunément, au tiers seulement de ses fonds propres !