La Banque Publique d’Investissement (BPI) va-t-elle TUER SEQUANA et 2.300 emplois chez Arjowiggins ?

La Banque Publique d’Investissement (BPI) va-t-elle TUER SEQUANA et 2.300 emplois chez Arjowiggins ?

Avec L'ASAMIS dites NON A LA RESOLUTION N°4 DE L’AGO : REFUSEZ LES CONVENTIONS REGLEMENTEES QUI TUERONT SEQUANA ET SES EMPLOIS ;

Cette résolution INACCEPTABLE validerait les conventions de prêts et les avenants aux conventions des prêts du 31 juillet 2017, du 15 septembre 2017, du 31 janvier 2018, du 13 mars 2018, du 29 mars 2018 et du 9 avril 2018. M. Lebard, PDG et le conseil d’administration ont agi et agissent ainsi contre l’intérêt de l’entreprise !

Ces prêts sont détaillés page 76 du document de référence 2017 avec les dates des avenants indiqués ci-dessus :

  • 12 M€ date 4/11/2016 au taux de 10% échéance 12/6/2028 (montant post sauvegarde du 12 juin 2017. Cours 3 €)
  • 7 M€ date 3/4/2017, au taux de 12% échéance 31/1/2019 (post sauvegarde)
  • 30 M€ date 12/9/2017 (cours 2,70€), au taux de 12% échéance 31/1/2019
  • 10 M€ date 29/3/2018,(cours 1,81 €) au taux de 12% échéance 31/1/2019

Non seulement ces prêts ont été consentis à des taux exorbitants par rapport au coût de la ressource de BPI (proche de 0%) mais plus encore les conditions de garantie et de remboursement sont ruineuses et la ruine de l’entreprise c’est sa MORT ! et donc une menace directe sur les emplois de 2.300 personnes.

Extraits du document de référence 2017 de Sequana page 72 : 

Remboursement à la demande de BPI Participations qui peut demander A TOUT MOMENT, LE REMBOURSEMENT DE TOUT OU PARTIE DU PRET EN ACTIONS ANTALIS sur la base du cours de cession…avec la limite de 29% pour ne pas déclencher une OPA.

"la valeur de cession est égale à la valeur de marché des actions Antalis International établie en prenant en compte le cours moyen, pondéré en fonction des volumes, de l'action Antalis International au cours des 20 jours précédant la date de la cession considérée, diminuée d'une décote de bloc de 10%. Pour les besoins des nantissements d'action Antalis International consentis en garantie des prêts des 15 sept 2017 et 29 mars 2018, la décote appliquée est de 20%"

Pour les prêts 12 + 7 = 19 M€ comme le cours actuel est inférieur d’environ 50% au prix d'introduction, la BPI peut exiger la livraison d'un volume d'actions NON SEULEMENT double mais encore accru de la "décote de bloc" de 10%. Si le cours est de 1,50 € avec la décote = 1,35 € => 14 millions d’actions contre 6,3 millions sans ce mécanisme.

Pour le prêt de 30 M€, la BPI peut exiger, puisque le cours a baissé de 45% et qu’il faut ajouter une décote de 20% sur un cours de 1,50 € soit 1,20€ et alors, la BPI peut exiger 25 millions d’actions contre 11 millions.

Pour le prêt de 10 M€, la BPI peut exiger, puisque le cours a baissé de 1,81€ à 1,50 € et qu’il faut ajouter une décote de 20% sur un cours de 1,50 € soit 1,20€ et alors, la BPI peut exiger 8,3 millions d’actions contre 5,5 millions.

Au total, la BPI peut prétendre à 47,3 millions d’actions contre 22,8 millions sans ce réajustement de la garantie suivant le cours et dans la « décote de bloc » .

Le problème c’est que Antalis compte 71 millions d’actions et que la BPI en possède déjà 8,54 % = 6 millions d’actions et qu’avec les 47,3 millions d’actions en garantie, elle atteint virtuellement 75% du capital !

Un complément de financement nécessaire (page 108 du document 2017) est estimé au minimum à 25 M€ au second semestre 2018. Si un nouvel emprunt est contracté auprès de la BPI, aux conditions actuelles (cours d= 1,5€), cela signifierait une prise de nantissement sur 16,7 millions d’actions Antalis. BPI totaliserait 64,2 millions d’actions soit théoriquement : 90% du capital total. En effet, compte tenu de la distribution de 18,3% déjà faite, ce n’est pas possible pratiquement puisque SEQUANA ne possède que 75,2% depuis sept 2017 : cela signifie que d'autres actifs devront être pris en garantie comme c'est d'ailleurs indiqué (si nécessaire le groupe envisage des "financements complémentaires adossés sur les actifs d'Arjowiggins.")

OR si les garanties étaient calculées sur le cours d’introduction (pour tous les prêts 59M€ + 25 M€ = 84 M€) seulement 28 millions d’actions Antalis seraient nécessaires = 39,4% du capital seraient suffisants !

Il resterait encore théoriquement 75,2% - 39,4 = 35,8% des actions Antalis à donner en garantie par Sequana ce qui ramènerait (au cours de 3 € qui a été présenté comme « très conservateur) virtuellement 76,3 M€ de valeur pour servir de garantie.

Cela préserverait de donner en garantie les actifs d’Arjowiggins alors que la BPI pourrait se satisfaire de ses nantissements sur les titres Antalis s’ils étaient évalués au cours d’introduction validé voici un an !

La BPI qui se comporte comme un prêteur sur gage, est en train d’acquérir tous les actifs du groupe à prix bradés. Tout en restant en dessous de 29% du capital d’Antalis, la BPI peut vendre par exemple 25% de sa participation puis recharger « à son prix promotionnel » et revendre.

Ah oui, nous avons bien pris note du courrier que la BPI a adressé à l’ASAMIS le 18 mai : "BPI France conduit son activité en conformité avec son objet social, sa gouvernance et ses décisions de gestion. Dans ce cadre, elle s'attache naturellement à respecter l'ensemble des règles juridiques applicables en matière de protection des actionnaires minoritaires et de conflits d'intérêts. Cela a toujours été le cas avec Sequana". 

DITES NON A LA SPOLIATION PAR la BPI EN SOUTENANT NOS RESOLUTIONS :

Résolution N°4 bis – Avenants aux garanties des contrats de prêts précités

L’assemblée acte que les garanties prises par la BPI ne sauraient en aucun cas, entraîner une acquisition des titres pris en nantissement à un cours inférieur à celui pratiqué lors de l’attribution des titres Antalis International à leur introduction sur le marché le 12 juin 2017 soit 3 euros.

Résolution N°4 ter – Avenants aux taux des contrats de prêts précités

Les conditions appliquées à ces prêts ne doivent pas entraîner une détérioration de la valeur de l’entreprise par l’application de taux d’intérêts obérant son résultat opérationnel.

Considérant que des taux élevés risqueraient d’entrainer eu égard au volume des prêts concernés, une charge d’intérêts pouvant remettre en cause la pérennité de l’exploitation, l’assemblée autorise des avenants révisant les taux appliqués avec effet rétroactif depuis la mise en place des dits prêts jusqu’à leur échéance.

 

Soutenez nos résolutions et défendez ainsi la valeur et la survie d’Arjowiggins !

L'équipe de l'Asamis 

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