Rendez-vous avec Sequana le 18 septembre, après la publication des résultats du 13 septembre.
L'Asamis a obtenu un nouveau rendez-vous avec la Direction Générale de Sequana le 18 septembre. Nous espérons que cela apportera des réponses à nos nombreuses interrogations, notamment sur l'échec du refinancement d'Antalis (lié à l'analyse des investisseurs sur Sequana). Notons que de nombreuses sociétés obtiennent des refinancements, sans aller sur le marché de New York et payer de grasses commissions à Goldman Sachs et au Crédit Suisse. Ces refinancements conséquents font tout simplement appel aux banques françaises, en reconduisant les crédits syndiqués, souvent à de meilleurs taux et pour des montants accrus (ce qui sera probablement la solution qu'Antalis devra finalement mettre en place après avoir perdu toute crédibilité suite à cet échec retentissant). Deux exemples récents :
- 6 juillet : Le Groupe Bastide a annonce la signature d'un accord avec le pool bancaire pour la mise en place d'un nouveau crédit syndiqué pour un montant de 155 M€, qui englobe le refinancement du crédit syndiqué précédent signé en 2016 pour un montant de 90 M€ et l'apport de nouveaux financements pour 65 M€.
- 31 juillet : MBWS (Euronext Paris : MBWS) a procédé au refinancement de son prêt senior de 62,5 M€, mis en place en mai 2016, par le biais d’un nouveau crédit syndiqué de 77,5 M€ venant à échéance en juillet 2022. Il se compose d’un prêt de 45 M€ venant refinancer le précédent encours du prêt senior, et d’un crédit renouvelable de 32,5 M€ dédié au financement des besoins généraux du groupe, notamment pour d’éventuelles opérations de croissance externe.
Nous reviendrons vers vous début septembre pour recueillir vos questions. D'ici là, la presse reste notre seule source d'informations, même lorsque celles-ci sont favorables.
Ainsi cet article de Ouest France sur un investissement remarquable bénéficiant à l'usine de Bessé-sur-Sarthe.
Manifestement, le financement est assuré par Dalkia (filiale d'EDF) pour tout ou partie. Rappelons qu'il s'agit de la plus grosse usine du groupe en France, puisqu'elle emploie 568 personnes et produit annuellement 320 000 tonnes/an avec deux machines à papier. Il serait bien sûr intéressant de connaître, de façon chiffrée, l'amélioration induite en termes de rentabilité et d'impact sur l'environnement, d'autant plus que la rentabilité d'Arjowiggins Creative Paper est plutôt faible (EBITDA de 17 M€ pour un CA de 329 M€ / Marge de 5,3%).
Source : http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/le-mans-72000/besse-sur-bray...
Cordialement,
Le Bureau de l'Asamis